Les fortes manifestations organisées sur tout le territoire montrent la détermination pour une exigence féministe dans toute la société. Cette exigence féministe s’impose également dans les services de l’État, qui sont loin d’être exemplaires, à l’image des révélations de Mediapart « Le Conseil d’État secoué par plusieurs affaires de violences sexuelles ».
Malgré les plans d’action, les dispositifs de signalement, l’existence de la protection fonctionnelle, la volonté politique n’est toujours pas au rendez-vous et ce sont bien souvent les victimes qui sont déplacées et qui voient leur carrière détruite ou ralentie.
Tout au long de la carrière, la banalisation des comportements sexistes et des propos à connotation sexuelle insécurise les femmes sur leurs lieux de travail.
Elles sont 80 % à avoir été confrontée à du sexisme au travail. Ces violences pénalisent également les personnes LGBTQI+.
Une femme sur trois a subi au cours de sa carrière une agression sexuelle ou du harcèlement sexuel.
Chaque jour, dix viols ou tentatives sont commis sur des lieux de travail.
Les violences sexistes et sexuelles ont des conséquences importantes sur les travailleur∙ses, en termes de souffrance au travail et d’obstacles au parcours professionnel.
Pour agir dès le début de la carrière, dans les écoles de la Fonction publique d’État et sur les lieux de stage, l’UFSE-CGT forte du travail de son collectif Femmes mixité a mis à la disposition de ses militant·es un « violentomètre » pour aller au contact des stagiaires de l’État, ce 25 novembre et tous les jours de l’année.
L’UFSE-CGT met également en place une adresse dédiée stopviolencesstagiaireetat@ufsecgt.fr pour permettre aux stagiaires d’être mis·es en relation avec la CGT: « Confronté∙e à un environnement sexiste, une agression, des violences sexuelles, contactez la CGT! »
Faisons de ce 25 novembre, journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes, un temps fort dans l’action au plus près des lieux de travail pour sensibiliser l’ensemble des personnels et rappeler aux employeurs publics leurs responsabilités !