Ce témoignage d’une assistante familiale transmis par le syndicat CGT du Conseil Départemental de la Somme illustre le quotidien d’une véritable marathonienne du confinement. Une journée qui commence à 6h pour se terminer à 2h qui passe par de nombreux rôles à endosser : professeure, psychologue, styliste, référente, gendarme, médiatrice sociale, infirmière… : « Je travaille à domicile, j’ai du temps moi… Du moins c’est ce que l’on dit de mon métier ! » Lire le témoignage
Pendant la période de confinement sans école, les assistant.e.s familiaux.ales ont dû concilier, 7J/7, nuit et jour, vie professionnelle et vie privée, avec peu ou pas de répit pour « souffler », dans une période anxiogène tant pour les agent.es que pour les enfants confiés. Les enfants accueillis présentent pour certains des pathologies ou des handicaps très importants qui ont décuplé les difficultés vécues par les professionnels. Manque de masques, dépenses supplémentaires importantes, absence de chômage partiel pour les assistant.es familiaux.ales relais, métier toujours mal reconnu, extrême précarité statutaire et financière…
La Fédération CGT des Services Publics interpelle Adrien, Taquet, secrétaire d’Etat à la Protection de l’enfance sur l’urgence pour le gouvernement à agir quant aux conditions de travail et niveau de rémunération des agent.es et salariée.es de ce secteur et dit toute son indignation concernant une concertation engagée sur cette profession depuis le 27 février sans que les organisations syndicales de la fonction publique territoriale soient convoquées.
La CGT met à disposition de ses syndicats un courrier type pour alerter les conseils départementaux sur la situation des assistant.es familaux.ales durant le COVID 19.