On a fêté hier le dixième anniversaire de la loi Copé-Zimmerman. Cette loi est une des rares sur l’égalité – si ce n’est la seule – à être effective – au moins en partie. Elle impose un quota de 40 % de femmes dans les Conseils d’administration (CA) des entreprises cotées (CAC 40 et SBF 120) mais aussi dans celles ayant au moins 250 salarié·e·s et 50 millions d’euros de chiffre d’affaires.
Le bilan est très positif, du moins pour les 120 premières : le taux de féminisation des CA des 120 premières entreprises est passé d’à peine 10 % au moment de la loi à 45,2 % en 2020 (selon le cabinet Ethics & Board, 2020 http://www.federation-femmes-administrateurs.com/wp-content /uploads/2019/10/Panorama_de_la_gouvernance_2019.pdf). Selon le bilan de la loi Copé-Zimmerman (https://www.haut-conseil-egalite.gouv.fr/IMG/pdf/livret_-_10_ans_loi_cope-zimmermann.pdf) établi par le Haut conseil à l’égalité, la France est désormais première au niveau de l’Union européenne et seconde au
plan mondial derrière l’Islande. Si l’accès des femmes aux hautes responsabilités fait partie des enjeux de l’égalité, cette progression incontestable de la parité au sommet est-elle synonyme pour autant d’avancées réelles en matière d’égalité professionnelle ?
Retrouvez ICI la chronique de Rachel Silvera, économiste (dans la rubrique Chronique Ater Eco)