A l’occasion du 19 novembre, les réseaux sociaux @egaliteprocgt relaient les images de manifestation contre les violences sexistes et sexuelles. 70 000 manifestant.es à Paris, 3500 à Lille, 2000 à Toulouse, 2000 à Montpellier, et des manifestations à Blois, Metz, Rennes, Troyes… Une vague violette pour que nos vies ne soient plus classées sans suite, qui dénonce les violences et l’impunité des agresseurs (0,6% sont condamnés, 80% des plaintes pour violences conjugales sont classées sans suite, 65% des féminicides avaient saisi la justice, 1 femme sur 3 est victime d’agression ou de harcèlement sexuel sur son lieu de travail), décline des revendications en banderoles, slogans, chansons, actions, die-in… pour :
- consacrer 0,1% du PIB pour prévenir et lutter contre les violences sexistes et sexuelles (VSS) avec un budget de 2 milliards, p l’éducation et la prévention (lutter contre la culture du viol propagée par l’industrie pornographique et sanctionner le non-respect de l’interdiction d’accès aux mineurs. Ceci implique que des moyens importants pour former les personnels et financer des interventions extérieures soient alloués chaque année en intégrant des informations sur le suivi gynécologique)
- sanctionner les entreprises et administrations qui n’ont pas mis en place de plans de prévention contre les VSS,
- la formation obligatoire initiale et continue des professionnel·les,
- l’augmentation du nombre de personnel en charge de l’accompagnement et de la protection des victimes. (justice, professionnel·les de santé, travail social…)
- un plan d’urgence pour la protection de l’enfance
- la création de brigades et de juridictions spécialisées et formées en matière de violences sexistes et sexuelles
- le déploiement massif des dispositifs de protection existants ; création de 15 000 nouvelles places d’hébergement dédiés chaque année
- Mise en place de droits pour protéger les victimes de violences conjugales au travail : 10 jours d’absence rémunérées, interdiction de licenciement, droit à la mobilité géographique et/ou fonctionnelle
- garantir l’accès à un titre de séjour, au droit d’asile et l’accès à la sécurité sociale ainsi que la prise en charge automatique de tous les frais médicaux pour toutes les victimes de violences sexistes et sexuelles
- la mise en place d’une aide financière pour la mise en sureté et l’accompagnement des victimes de violences sexistes et sexuelles et de leur famille (prise en charge automatique des frais médicaux et juridiques, accompagnement psychologique, aide financière minimale etc) et déconjugalisation de toutes les aides sociales
- inscrire les féminicides dans le code pénal et modifier la définition du viol pour intégrer la recommandation du Conseil de l’Europe, adoptant une approche basée sur le consentement et intégrant les différentes formes de viols
- inscrire le droit à l’IVG dans la constitution
- la création d’un observatoire national des violences de genre.
La semaine du 25 novembre, la mobilisation se poursuit dans l’action.
Sur les lieux de travail, la CGT appelle à interpeller les employeurs dans le sillage des 8 organisations syndicales qui ont interpelé Elisabeth Borne pour exiger une table ronde pour faire le bilan des quelques mesures et identifier les dispositions utiles, à exiger l’ouverture de négociations (accord type CGT), à sensibiliser les salarié.es, (distributions de tracts, foulards violets, autocollants, violentomètres, questionnaires, heures d’information) et à participer au webinaire du vendredi 25 novembre à 14h « 5 ans après #MeToo Où en est-on sur les violences sexistes et sexuelles au travail ? et aux manifestations, rassemblements, actions organisées sur le territoire pour la journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes.
Toutes les infos sur la page 25 novembre
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