Un des deux parents pourra être indemnisé, via le chômage partiel pour les salariés du secteur privé.
Rappelons que ce dispositif ne leur garantit que 84% du salaire net. Les parents concernés – et d’abord les mères qui sont les premières à s’arrêter en cas de maladie – verront donc leur salaire fortement impacté.
Le gouvernement exclut du dispositif les salariés qui ont la possibilité de télétravailler, les obligeant à cumuler garde d’enfants et travail à domicile, de fait de manière dégradée.
Comment peut-on considérer qu’il est possible de garder ses enfants tout en télétravaillant sans risque pour les conditions de vie et de travail ?
Une étude récemment menée par l’Ugict CGT pendant le confinement a de plus montré que 50% des mères en télétravail devaient consacrer plus de 4 heures supplémentaires à s’occuper de leurs enfants. Les femmes, dont les salaires sont déjà inférieurs de 26% en moyenne par rapport à ceux des hommes, seront donc une nouvelle fois les premières victimes de cette mesure.
Il est urgent que le télétravail soit mieux encadré et la CGT appelle à l’ouverture de négociations immédiates d’un Accord National Interprofessionnel sur ce sujet.
Montreuil, le 10 septembre 2020