SPC, société mère de la marque commerciale Paris Baguette, est la propriété de la troisième fortune de Corée. Le patron de SPC est considéré par les travailleur·euse·s de Corée comme le « pire employeur de Corée » en terme de respect des travailleur·euse·s, de respect des droits syndicaux, de lutte contre les discriminations envers les femmes, de conditions de travail décentes.

Depuis 2017, les travailleur·euse·s de Corée maintiennent une grève pour exiger le respect des conventions de l’OIT et du droit du travail de Corée. Les femmes, largement présentes au sein de l’entreprise, sont victimes de discriminations supplémentaires, la société SPC intégrant dans leur contrat une clause, d’ailleurs illégale aussi en Corée, leur interdisant d’être enceinte.
Dans le cas « fort improbable » où les travailleuses, tombent enceinte malgré l’interdiction formelle, elles subissent des pressions importantes pour démissionner et en cas d’échec de ses pressions, leurs conditions de travail sont encore dégradées et leur nombre d’heures de travail augmenté dans l’espoir de, soit les faire craquer, soit les faire tomber malade, soit aboutir à une fausse couche !
Malgré plusieurs grève de la faim dont une de 54 jours et une seconde de 40 jours, l’employeur refuse toujours toute négociation avec les travailleur·euse·s.
Les magasins Paris Baguette en France sont des franchises de la marque coréenne. A ce titre, ils profitent de ces violations des droits humains dont sont victimes les travailleur·euse·s en Corée et ne doivent pas assumer d’en être les complices. Les dirigeants de ces magasins doivent s’exprimer et protester auprès de la direction de SPC pour que cessent les violations des droits humains.

Rassemblons-nous, devant les boutiques pour exprimer notre solidarité et notre soutien aux grévistes coréens !

JEUDI 20 OCTOBRE A 11H30