Malgré des assignations et réquisitions massives, la 6ème mobilisation des sages femmes depuis janvier 2021 a battu des records ce jeudi 7 octobre dernier.
Rien qu’à Paris, ce n’est pas moins de 5 000 manifestant.e.s, soit près d’un quart de la profession en exercice. Partout les taux de grévistes ont atteint des taux records.
Pour exemple : 97,8% aux Hospices Civils de Lyon, 94,6% à l’APHM ou encore 82,2% à l’APHP.
Reçu·e·s au ministère, les sages-femmes de la CGT ont rappelé le gouffre abyssal entre les annonces du Ministre et les légitimes attentes de la profession, en particulier sur la rémunération.
Si le ministère a confirmé qu’une réflexion était engagée sur une 6ème année de formation, le niveau de reconnaissance universitaire qui en découle et qui s’impose ne serait pas pour autant validé.
Rien n’est annoncé pour les conditions de travail, le manque de lits en maternités, les personnels qui font défaut… Aucune annonce pour étayer la création d’une filière médicale.
Bien qu’épuisées, les sages-femmes restent irremplaçables dans les maternités. Nous l’affirmons, nos collègues médecins l’affirment et les taux record d’assignation et les réquisitions, parfois illégales, le confirment : les professionnelles médicales que sont les sages-femmes sont indispensables à tout le système de santé.
La CGT demande l’ouverture immédiate de négociation sur les revendications urgentes pour la profession. Plus que jamais, nous appelons les sages-femmes à maintenir la pression pour contraindre le ministère à faire des propositions adaptées.
Nous envisageons dès à présent de nouvelles journées de mobilisation.
Nous appelons l’ensemble des organisation syndicales de sages-femmes à rester unies et mobilisées autours des grandes thématiques qui font consensus.
La détermination ne faiblira pas, la seule option envisageable c’est la juste reconnaissance des sages-femmes.
Communiqué de presse : CGT Union Fédérale des Médecins Ingénieur.e.s, Cadres et Technicien.ne.s