A Paris, RDV place des cinq martyrs du lycée Buffon à 12h30
Le 7 décembre, une journée de mobilisation a rassemblé plus de 50 000 professionnels du secteur social, médico-social et socio-éducatif. Malgré ces mobilisations historiques, le gouvernement n’a même pas daigné recevoir dignement une délégation, envoyant des représentants ne maîtrisant pas le sujet et sans aucune proposition. C’est inacceptable !
DANS LE PUBLIC COMME DANS LE PRIVÉ, LES CONSTATS SONT POURTANT CONNUS :
Dégradation des conditions de travail de l’action sociale et médicosociale, dans le privé et le public : structures en sous-effectif et difficultés de recrutement, qui impactent la santé au travail. Ces phénomènes sont aggravés par la crise sanitaire.
Les conséquences sont à l’avenant : souffrance au travail, épuisement professionnel, burn-out, dégradation de la qualité des accompagnements des usagers et paupérisation des salariés des secteurs Social, Médico-Social, de la protection de l’enfance, de l’insertion, de la petite enfance et de l’Aide à domicile.
Salaires en-dessous du Smic, salaires non revalorisés à la hauteur de nos diplômes et de nos qualifications : secteur déconsidéré depuis de longues années, absence de reconnaissance tant des qualifications que salariale, exclusion des mesures salariales du Ségur de la santé..
Perte de sens de nos métiers : prédominance des dispositifs normés au détriment de l’accompagnement personnalisé, limite du concept de « société inclusive », inconvénients de la classification des actes (SERAFINPH), mise en concurrence entre acteurs du secteur, sont autant d’éléments qui vont à l’encontre du principe d’accompagnement des plus démunis vers l’émancipation.