Le 23 juillet, l’assemblée nationale votait le projet de loi portant ratification de la convention 190 de l’Organisation Internationale du Travail contre les violences et le harcèlement au travail. Une bonne nouvelle ? Pas complètement, car pour que cette convention soit vraiment efficace et effective, il faudrait que la France change sa loi. Mais le gouvernement estime que la loi existante était déjà bien suffisante pour protéger les femmes au travail. Or on sait que c’est faux, les chiffres le montrent !   

• Violences omniprésentes : 30 % de femmes victimes de harcèlement sexuel au travail  
• Victimes non protégées : 70 % des victimes n’en parlent pas, quand elles l’ont fait 40 % estiment que ça s’est réglé en leur défaveur  

Pour dénoncer ce manque de volonté politique, associations et collectifs féministes, associations de jeunesse, ONGs et syndicats ont organisé une mobilisation Mercredi 21 juillet à 10h face à l’Assemblée Nationale, place Edouard Herriot  

En présence de député.e.s et de militant.e.s, les représentant.e.s de cette mobilisation ont pris la parole pour interpeller le gouvernement sur les dispositions qui manquent à la loi notamment : 

• Protection des salarié.e.s plus à risques : migrant.e.s, personnes handicapé.e.s, LGBTQI+, travailleur.se.s précaires 
• Sanction des entreprises qui n’ont pas négocié de plan de prévention des violences sexistes et sexuelles et obligation de former des professionnel.le.s et de sensibiliser des salarié.e.s :  
• Renforcer les possibilités d’accompagnement des victimes par les organisations syndicales  
• Nouveaux droits sociaux pour les salariées victimes de violences conjugales

Liste des organisations participantes: La CGT, ActionAid France, CARE France, Penser L’Après (#PasSansLa Vraie190), Nous Toutes, Osez le Féminisme 

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